L'info marché du jour Vers une moindre demande de la meunerie, à cause des prix de l'énergie
Les risques sur l'approvisionnement en énergie conduisent FranceAgriMer à revoir en baisse, pour 2022/23, l'utilisation de blé tendre français dans les secteurs de la panification, de la biscotterie, biscuiterie et pâtisseries industrielles, et de l'amidonnerie-glutennerie.
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FranceAgriMer a revu en baisse les utilisations de blé tendre français en meunerie sur la campagne 2022/23 par rapport à ses estimations du mois de novembre : baisse de 20 000 t pour la panification (à 2,74 Mt) et de 10 000 t pour la biscotterie, la biscuiterie et les pâtisseries industrielles (à 1,12 Mt). Les prévisions sont en retrait de 20 000 t pour les utilisations en amidonnerie-glutennerie, à 2,68 Mt.
Ce retrait s’explique par les prix hauts de l’énergie : réunis le 13 novembre en réunion du bilan, « les experts du secteur pensent que les délestages d’électricité pourraient conduire à des arrêts temporaires dans le secteur de la meunerie, d’où cette révision à la baisse », précise Marc Zribi, chef de l’unité Grains et sucre de FranceAgriMer.
Les utilisations en fabrication d’alimentation du bétail étant elles aussi réévaluées à la baisse (- 100 000 t, à 4,3 Mt) « au vu des volumes mis en œuvre sur les quatre premiers mois de la campagne », FranceAgriMer estime désormais que les utilisations domestiques de blé tendre en France atteindront 14,2 Mt en 2022/23, soit 143 000 t de moins que sa prévision du mois dernier et 664 000 t de moins qu’en 2021/22.
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